Quand on méprise un élu de la République c’est la République que l’on méprise.
Le Collectif Varois de Défense de l’Accès aux Soins dit halte au mépris affiché lors du démantèlement de l’hôpital G. Sand à La Seyne.
– Mépris pour la population qui n’est pas tenue informée des dates de fermetures
– Mépris pour les défenseurs d’un service public hospitalier de qualité
– Mépris d’un fonctionnaire, fut-il Directeur du Centre Hospitalier Intercommunal de Toulon-La Seyne envers le Maire de La Seyne (cf. Var-Matin du 27 mars 2012).
Tout cela pour avoir ce jour l’annonce de l’arrêt, dès aujourd’hui, des accouchements à La Seyne.
Le Collectif Varois de Défense de l’Accès aux Soins réaffirme ses exigences de :
– maintien d’un véritable hôpital de proximité à La Seyne avec des activités de maternité, de chirurgie (blocs+labo) et d’IVG, de pédiatrie, de médecine, de psychiatrie et de prise en charge des
personnes âgées
– reprise de l’activité de la Clinique Malartic sur le site de l’Hôpital de La Seyne
– maintien de l’ensemble des activités sur les autres hôpitaux varois.
Ces exigences, qui défendent l’intérêt de la population varoise, ne pourront trouver qu’une réponse politique.
Toulon, 27 mars 2012