Les provocations de Pierre Gattaz du MEDEF sur le niveau du SMIC ne font que reprendre les préconisations radicales de l’AFEP, l’officine des patrons du CAC 40, et de certains économistes libéraux, conseillers de François Hollande.
Les uns et les autres, pourfendeurs du coût du travail soit disant trop élevé, poursuivent leur offensive idéologique.
Les manifestations massives contre le contrat première embauche (CPE) du gouvernement Villepin, sont dans les mémoires des politiques. Cependant, les cris d’orfraie de certains membres du gouvernement ne peuvent faire oublier que la politique menée depuis deux ans ne s’attaque pas à l’essentiel, à savoir l’inégale répartition des richesses.
L’idée que la modération salariale, voire la baisse, va créer des emplois est une arnaque. Cela ne sert qu’à augmenter le taux de profit sans relancer l’activité économique, la situation de plusieurs pays européens l’atteste.
Les seules mesures socialement justes et économiquement rationnelles, seraient d’inverser le partage de la valeur ajoutée en faveur des salaires et de cesser l’assistanat aux entreprises à coups d’exonérations sociales et fiscales.
L’union syndicale Solidaires appelle les salarié-es, les retraité-es, les chômeurs-euses à rappeler ces exigences lors des manifestations du 1 er mai.
16 avril 2014