Ce dimanche 7 mai Emmanuel Macron a été élu président de la République. Il a été élu avec un fort taux d’abstention et avec l’aide d’une mobilisation hétéroclite pour faire barrage au Front National.

Cette forte avance sur l’extrême-droite ne doit pas cacher qu’elle progresse de quelques 3 millions de voix, et qu’elle sera toujours en embuscade pour promouvoir la haine, la peur de l’étranger, la division entre les salarié-es au nom d’un nationalisme mortifère pour le monde du travail. L’Union syndicale Solidaires a toujours marqué son opposition à l’extrême-droite, appelant à ce qu’aucune voix ne se porte vers le Front National. Nous continuerons le travail que nous menons pour montrer le vrai visage de l’extrême-droite, violente et raciste, autoritaire et anti-démocratique, et surtout très éloignées des intérêts des salarié-es qu’elle cherche pourtant à séduire par de pseudos discours sociaux et qui ne sont qu’une illusion à des fins électoralistes.

Emmanuel Macron est donc le nouveau président, qui tout au long de sa campagne a déroulé sa vision de la société inspirée du monde de la finance et dont le programme social aura pour conséquence d’aggraver les conditions d’existence de millions de travailleurs/ses. Il a annoncé vouloir baisser les cotisations sociales pour les patrons, réduisant de fait la protection sociale des salarié-es, maintenant les salaires au plus bas. La diminution annoncée de l’impôt sur les sociétés, la suppression partielle de l’ISF, l’assouplissement des 35h, l’aggravation de la loi travail par ordonnances, la réduction des droits des chômeurs et chômeuses, etc... On le voit bien, pour le monde du travail, les années à venir risquent d’être dures.

C’est pour cela que l’Union syndicale Solidaires du Var considère qu’il est nécessaire de construire la riposte qui sera nécessaire pour permettre aux salarié-es de défendre leurs droits contre les privilèges des patrons et des possédants. C’était le sens de notre travail avant les élections, durant les élections et c’est ce que nous continuerons à faire après les élections.